La charité fraternelle
Nous, hommes et femmes que l’histoire a placés entre deux siècles et deux milleniums, nous avons bien clairs devant nos yeux tous les rêves, toutes les merveilles, tous les développements, toutes les conquêtes (techniques, scientifiques) que l’humanité a su élaborer et produire dans notre contemporanéité ; en même temps, avec la même clarté, nous avons devant nos yeux tous les crimes, toutes les atrocités, tous les désespoirs qui ont blessé cet âge.
Jamais dans l’histoire comme aujourd’hui nous avons eu tous les moyens (économiques, culturelles, techniques) utiles et nécessaires pour résoudre les grands problèmes du monde entier. Jamais comme aujourd’hui nous nous sommes éloignés de l’harmonie avec la nature, la Création et de la paix entre les différents communautés des hommes.
C’est un véritable paradoxe ! Ce serait relativement facile, aujourd’hui, de vaincre la bataille contre la famine, la soif, les maladies qui ont semé mort et le désespoir pendant les siècles qui nous ont précédé. Ce serait relativement facile garantir à tous les hommes la dignité et les droits à la liberté, la sécurité, la justice, l’égalité qui ont été affirmé par la déclaration universelle signé en 1948 par l’Assemblée Générale des Nation Unies.
Par contre, jamais comme aujourd’hui nous devons constater que la liberté des hommes et des femmes est menacé, que leurs droits sont méprisés, qu’il y a des risques pour la Terre de ne pouvoir pas survivre plus que trente ou quarante ans encore.
La vie est menacé du premier jour de sa conception jusqu’au dernier et pour beaucoup d’hommes elle n’est que dégoût ou une simple parenthèse entre deux néants.
Chacun de nous a une grande responsabilité et un rôle à jouer. Il faut tout d’abord faire une choix. Devant nous il y a deux routes : la première est celle de ceux qui veulent faire de leur mieux pour devenir ses homme et de femmes dans le sens le plus haut du terme, des hommes et des femmes disponible ad accueillir les autres dans leur maisons et dans leur cœur, à se battre pour que la dignité de toute homme soit respecté, pour que la terre ait une futur et la vie une chance. Pour eux les autres sont toujours des fins, jamais des moyens. Sur ce chemin il y a beaucoup qui nous ont précédé et celui qui est allé plus loin de tous les autres c’est un homme qui est arrivé à donner sa vie non simplement pour ses amis mais aussi pour ses ennemies. Il était sur la croix et encore il donné de l’espoir de vie aux larrons qui étaient autour de lui. Il n’était pas simplement un homme : il était l’Homme (comme déclara Pilate) : l’on ne peut pas être homme meilleur car on peut pas imaginer un sacrifice plus dur, gratuit, volontaire et innocent que le sacrifice de ce homme. Si le mot charité signifie amour il n’existe pas une charité plus parfaite. Si le mot fraternelle signifie être fils d’un même père, il n’existe pas quelqu’un que nos à appris mieux qu’il ya un seul Père et que nous sommes tous des frères avec la même dignité (qui est la dignité de tous les fils de Dieu).
Il y a une deuxième route: c’est la route de ceux qui essayent d’arriver le premier, de devenir plus riches, plus puissants, plus quelque chose, n’importe pas à quel prix (ce sont les autres qui doivent le payer). De ceux qui ne s’occupent pas des autres ou qui essayent de les utiliser pour leurs buts. Les autres sont des moyens ou simplement n’existent pas. Ces types là ne sont pas nécessairement des hommes sulfureux. Nous avons appris de Anna Arendt que souvent le mal est banal. La médiocrité, la banalité, être loin de la réalité, le manque et l’absence de idées, est plus dangereux que la méchanceté. L’histoire de Adolf Eichmann, l’homme qui organisa d’une façon méticuleuse la shoah est exemplaire : il s’agissait d’un type qui après avoir passé la journée à envoyer des milliers des hébreux à Auschwitz ou Mauthausen rentrait chez lui pour jouer avec ses enfants et parler des projets des vacances avec sa femme….
Ceux qui choisissent de marcher sur ce chemin doivent savoir que l’homme peux devenir la pire des bêtes et que le récit de des Métamorphoses de Kafka ou Gregor Samsa se réveille et découvre qu’il est devenue un grand scarabée peut devenir pour eux une réalité.
L’aventure Goum nous donne une chance pour bien choisir notre chemin.
Voilà trois pistes que je vois pour un goumier qui veut donner au mot « charité fraternelle » une signification concrète dans notre époque.
En premier lieu charité fraternelle signifies service. C’est à dire se mettre directement (et discrètement) à disposition pour aider les autres, pour comprendre leurs besoins (même quand ils ne l’expriment pas) et donner ses mains, son temps, ses souris, ses énergies pour eux. Pendant un raid Goum il y a des innombrables occasions d’apprendre cette aptitude de vie ce qui a un valeur surtout si ça devient une façon de vivre habituelle (et donc surtout quand on rentre chez nous). Service est un engagement de libérer les autres qui a comme résultat de libérer nous mêmes.
En deuxième lieu charité fraternelle veut dire espérance. En autre termes sa signifie donner du courage, voir le mal mais regarder au bien, soutenir ceux qui sont trop faibles pour marcher tous seuls (dans nos raids comme dans la vie). Espérance est un service non pas seulement aux autres mais à la vie elle même. Nous avons un devoir d’être hommes et femmes d’espérance et non pas seulement d’être optimiste (ce qui pourrait être un peu naïf…) car nous sommes des hommes de foi. (la charité, l’espérance et la foi sont les trois nom de l’amour et les caractéristiques fondamentales – on disait les vertus théologales – des chrétiennes). Espérance signifies rester debout quand les autres s’assoient, croyants quand les autres désespèrent, les mains ouvertes quand les autres serrent les poignées.
En troisième lieu charité fraternelle veut dire respect de la vérité. C’est à dire capacité de dire les choses comme elles sont, sans ambigüités ni plaisanteries. Il ne s’agit pas seulement d’une capacité de correction fraternelle (ce qui est toujours très important) mais aussi une capacité de rechercher et faire des approfondissements sur le plan intellectuel et culturel des raisons qui soutiennent le respect des valeurs dont j’ai parlé au début de cet article. Les goumiers, il est bien envident, sont avant tout des hommes de terrain mais ça ne signifies pas qu’ils ne soient pas capables de témoigner, une fois qu’ils sont rentré chez eux, la vérité des relations, des valeurs, des réalité que nous avons vécues pendant un raid. Une fois que l’on a découvert que la vie est faite pour être donné et multiplié car notre futur est la Vie, il faut l’annoncer au monde entier et dans ce monde complexe il faut pourtant être capable d’en parler même aux philosophes qui voudraient nous convaincre (avec un certain succès, des fois, il faut l’admettre) que notre destin est simplement le néant.
Que les étoiles des bergers puissent éclairer notre chemin dans la nuit dans ce temps de Noel !
uridagmaAmida
15 Marzo 2013 @ 01:06
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